Les radiofréquences qui prévalent ici sont de sources artificielles et proviennent, d’une part, de nos téléphones cellulaires et des téléphones sans fil de maison et d’autre part, de fours à micro-ondes, routeurs Internet sans fil, compteurs électriques intelligents, antennes de radio, de télévision et de téléphonie cellulaire. Les effets potentiels des radiofréquences ont fait l’objet de nombreuses études sur des cellules, sur des animaux de même que chez l’humain. Ces recherches jugent que l’exposition à ces radiofréquences n’est pas sans risque pour la santé et l’environnement. En effet, elles admettent que tout objet, y compris les animaux et le corps humain, qui se trouve dans un rayonnement électromagnétique s’expose à une quantité donnée de radiofréquences.
Aujourd’hui, les citoyennes et citoyens ont besoin d’informations précises et d’études d’impacts sur les effets néfastes cumulatifs des radiofréquences qui pullulent leur quotidien. Car les radiofréquences produites par les téléphones portables sont classées par le Centre international de Recherche sur le Cancer dans la catégorie des cancérogènes possibles pour l’homme. Or, l’usage du téléphone portable est généralisé et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait, en 2014, à 6,9 milliards le nombre des abonnés dans le monde; sans compter les antennes fixes ou stations de base qui étaient plus de 1,4 million avant l’introduction des 3G et 4G.
Alors que les incidences des champs électromagnétiques de radiofréquences sur l’environnement et l’humain ne sont que partiellement comptabilisées, l’industrie des télécommunications introduit la technologie de la cinquième génération (5G) sans aucune étude d’impact préalable. Cette industrie se propose en effet de déployer quelque 12 000 satellites en basse altitude d’ici 2024 afin d’envoyer à partir de l’espace des signaux de radiofréquences sur l’ensemble du territoire américain et canadien. Une demande est présentement devant le CRTC, opposée par des milliers de scientistes et citoyens, citant les impacts potentiellement néfastes de cette technologie sur la faune, la flore, les abeilles, les fourmis, les oiseaux migrateurs et l’humain.
Solutions pour régler le problème
- Un moratoire immédiat sur le déploiement et l’activation du réseau de technologie 5G.
- L’amélioration du réseau de la fibre optique avec une bande passante 10 000 fois potentiellement plus puissante que la 5G, l’interdiction du wifi dans les écoles et garderies.