8. Eau potable

À l’heure actuelle, 60% des Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois s’approvisionnent en eau par l’intermédiaire de puits privés (40%) et municipaux (20%). Il existe plus de 100 000 puits privés dans la province et environ 2 000 puits sont creusés ou approfondis chaque année. Avec la demande grandissante en eau potable et les sécheresses qui sont de plus en plus fréquentes, les ressources en eau sont menacées et fragilisées. Pour la période de sécheresse de l’année 2020, le Nouveau-Brunswick reste la province la plus touchée, malgré sa grande richesse en eau de surface et souterraine.

Par ailleurs, la province était aussi la deuxième au pays avec la plus forte utilisation moyenne d’eau par habitant au quotidien en 2017 soit 615 litres. La moyenne nationale était de 427 litres. Les Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois utilisent seulement 5% de leur consommation d’eau à la maison pour s’hydrater et cuisiner et 30% dans leur chasse d’eau, selon le gouvernement provincial.

De façon générale, l’offre en eau douce devrait continuer à répondre à la demande au pays puisque 20 % des ressources d’eau douce de la planète se trouvent au Canada. Cependant, les opérations de traitement des eaux entraînent des coûts, tant pour l’État que pour l’environnement. Si les citoyens économisent leur eau potable, plus ils diminuent la pression exercée sur les eaux douces situées dans leur région. De gestes très simples en conservation, tels qu’installer des toilettes ou pommes de douches à faible débit, fermer le robinet lorsqu’on se brosse les dents ainsi que diminuer l’arrosage des gazons permettent de réduire la consommation d’eau de façon importante.

Solutions pour régler le problème

  • Établir un incitatif provincial pour encourager les citoyens à économiser l’eau.
  • Sensibiliser la population et les communautés sur la fragilité de l’eau.
  • Mener davantage de recherches sur la qualité des eaux de puits résidentiels, en réduisant ou en éliminant les frais d’analyse de la qualité qui sont d’environ 250$ par habitation.
  • Mener davantage de recherches sur les limites et la capacité d’extraction d’eau souterraine à des fins industrielles (vente d’eau potable ou l’industrie minière).